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Ce n’est sans doute pas une rencontre à laquelle on s’attend, mais il peut nous arriver de croiser une tortue, à l’occasion d’une balade dans la nature, au bord de la route, sur une plage, et même dans son propre jardin.
Que fait-elle là ? Est-elle à sa place ? A-t-elle besoin de mon aide ?
Voici quelques informations et conseils pour bien réagir.
Vous avez trouvé une tortue, mais vous ne savez pas l'identifier ? Nous vous aidons dans votre recherche !
Vous avez croisé une tortue lors d'une balade, vous souhaitez l'identifier ? Voici la marche à suivre...
Une tortue se trouve dans mon jardin, quelles sont les raisons ? Que faire ?
Vous découvrez une tortue exotique et ne savez pas quoi faire ? Pourquoi celle-ci se trouve ici ?
Vous avez trouvé une tortue blessée aux abords d’une route ou dans la nature ? Que faire ?
S’agissant des espèces (terrestre et d’eau douce) autochtones, à ce jour et d’après la Liste rouge rédigée par la SHF et l’UICN, la Tortue d’Hermann et l’Émyde lépreuse sont considérées comme vulnérables, quand la Cistude d’Europe relève d’une préoccupation mineure. Pour cette dernière toutefois, la tendance d’évolution des populations est à la baisse.
Ces trois espèces sont victimes de multiples menaces, au premier rang desquels la perte ou la dégradation et la fragmentation de leurs habitats, en lien notamment avec l’urbanisation et le développement d’infrastructures routières, mais aussi les incendies, ou encore les pratiques agricoles ou piscicoles. Pour les espèces aquatiques que sont l’Émyde lépreuse et la Cistude d’Europe, l’assèchement des zones humides, la pollution de l’eau, la canalisation des cours d’eau, la disparition de la végétation rivulaire, l’aménagement de zones de loisirs… sont autant d’atteintes supplémentaires à leurs habitats.
À cela s’ajoutent la prédation, que ce soit par des espèces exotiques envahissantes ou par des chiens, les destructions directes par l’usage d’engins mécaniques (broyage de la végétation, curage des berges…) ou la pêche, les prélèvements volontaires par l’Homme et bien sûr la compétition avec les tortues introduites, qui peuvent également être vectrices de maladies…
Face à ces menaces, ces trois espèces bénéficient chacune d’un Plan national d’actions dédié, visant à améliorer leur statut de conservation.
Fragmentation des habitats (urbanisation, infrastructures de transport, incendies…)
Assèchement des milieux humides (pompage des eaux, comblement des mares, canalisation des cours d’eau)
Pollution des cours d’eau (pesticides), la pêche…
La disparition de la végétation rivulaire
L’aménagement de zones de loisirs
La prédation (espèces exotiques ou chiens)
Les destructions directes par l’usage d’engins mécaniques (broyage de la végétation, curage des berges…)
L’arrêté du 8 janvier 2021 prévoit la protection des trois espèces autochtones de tortues. Il est donc strictement interdit de les capturer, de les manipuler, de leur porter atteinte ou de les tuer. Ceci s’applique à la fois aux individus adultes, aux juvéniles et aux œufs. Il est également interdit de porter atteinte à leurs habitats.
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