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Un serpent dans le jardin, aux abords de la terrasse…

Que faire dans cette situation ?

Le jardin est un lieu de vie ou de passage des serpents. Il n’est donc pas rare et même normal d’en trouver quand on habite à la campagne. La présence d’un serpent est un indicateur du bon état de fonctionnement de l'écosystème que constitue votre jardin. Par exemple, les serpents viennent se nourrir de rongeurs qui peuvent parfois surpeupler votre jardin.

Maintenant, que faire ?

Déjà pas de panique ! Inutile de s’agiter, de crier. En cas de présence humaine, le serpent va chercher à s’éloigner, lentement ou rapidement selon les individus. Il ne cherche pas à attaquer si vous n’essayez pas de l’attraper : c’est lorsqu’il se sent coincé et agressé que le serpent peut mordre, faute d’autre choix pour se libérer. Le plus souvent, le serpent va simplement s’éloigner et quittera votre jardin de lui-même.

Pour rappel, les serpents sont des espèces protégées parce qu’ils sont menacés : il est interdit de les tuer ou de porter atteinte à leurs habitats, y compris pour les vipères. 

Cela ne sera profitable à personne ; la nature ayant horreur du vide, un autre serpent prendra rapidement sa place

Prenez-le en photo (même de loin !) et contactez-nous : nous pourrons ainsi déterminer l’espèce et vous conseiller sur l’attitude à avoir et d’éventuelles mesures à prendre selon qu’il se trouve dans votre habitation ou votre jardin. Vous pouvez vous-même essayer d’identifier s’il s’agit d’une vipère ou d’une couleuvre en suivant les critères de détermination détaillés dans la vidéo ci-dessous. Il s’agira, dans une grande majorité de cas, d’une couleuvre, bien plus souvent observée près des maisons. Mais profitez bien du moment et prenez le temps de l’observer : les serpents sont de plus en plus rares…

Pour aller plus loin :

La meilleure façon de cohabiter avec les serpents est d’aménager ou de réserver des zones de son jardin (bien exposées et ensoleillées) pour leur laisser des lieux de vie : herbe non tondue, mare, murs de pierres sèches, tas de bois… Et pour éviter de vous déranger mutuellement, l’idéal est d’installer ces abris loin de vos lieux de passage : chacun chez soi !

A l’inverse, attention aux aménagements pouvant entraîner des situations à risque : n’utilisez pas de filet à fraisier en plastique, qui sont de véritables pièges pour ces animaux. Attention également aux puits sans rebords, aux piscines et aux bassins vides, très dangereux pour la petite faune…

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