Des grenouilles et
des crapauds se
font écraser près de
chez moi…

Du fait de leur biologie, les amphibiens se reproduisent dans des milieux différents de leurs habitats de repos. Ainsi, lorsqu’ils opèrent cette migration entre leurs habitats terrestres et aquatiques, ils peuvent être amenés à traverser des routes. Et là, c’est souvent une hécatombe ! En effet, sur les secteurs les plus fréquentés par les voitures et les plus traversés par les amphibiens, ce sont des dizaines, voire des centaines d’individus qui se font écraser.

Pour limiter l’impact du trafic routier, des initiatives citoyennes voient le jour un peu partout en France.

Quelles initiatives
mettre en place ?

Une barrière stratégique

Des barrières temporaires sont installées sur le bord de la route et des trous, équipés de seaux, sont creusés à leur base. Une fois arrivés au niveau la barrière, les amphibiens ne peuvent traverser la route et vont la longer jusqu’à tomber dans un seau. Des équipes de bénévoles sont alors chargées de les récupérer et de les relâcher en sécurité de l’autre côté de la route.

Une action qui marche !

En plus d’éviter d’importantes mortalités, ces actions sont très utiles pour améliorer les connaissances sur la répartition des espèces et les effectifs des populations, mais aussi sur leurs déplacements.

Informations importantes

Attention toutefois, ces actions sont cadrées et il est nécessaire d’obtenir toutes les autorisations pour manipuler les amphibiens. Pour en savoir plus sur cette méthode et la mettre en place près de chez vous, contactez l’association la plus proche de chez vous !

On vous explique tout en vidéo !

Une route départementale définitivement fermée en faveur des amphibiens

Dans les Côtes-d’Armor, des collectivités locales ont décidé de fermer définitivement une route départementale très fréquentée par les amphibiens. Après six années d’actions pour éviter les écrasements, et plus de 4 000 individus sauvés, la décision inédite de fermer une route a été prise. Sur les 15 espèces d’amphibiens présentes en Bretagne, 11 ont été recensées sur cette route, ce qui justifie la mise en œuvre d’une mesure d’une telle ampleur.

6

Nombre d’années d’actions pour éviter les écrasements.

4000

Nombre d’individus sauvés.

« Nous avons pris la décision de fermer une route afin de protéger les 11 espèces d’amphibiens qui ont été recensées sur celle-ci. »

Vous souhaitez participer ou mettre en place une telle initiative près de chez vous ? Contactez l’association de protection de la nature la plus proche de chez vous.

Rendez-vous sur notre page Contact :certaines associations coordonnant actuellement ce type d’actions y sont répertoriées.