J’ai trouvé une
grenouille !

Vous venez de trouver une grenouille dans votre jardin ou bien lors d’une balade. Nos équipes vous aident à connaître les bons gestes ! Il vous suffit de cliquer sur l’une des rubriques ci-dessous pour en savoir plus !

Chez vous

Vous avez trouvé un crapaud ou une grenouille dans votre maison, votre garage ou votre cave ?

Dans une plante

Vous avez acheté une plante chez le fleuriste et vous vous rendez compte qu’une petite grenouille y a élu domicile ?

Sur la route

À l’automne, vous observez près de chez vous de nombreux crapauds écrasés sur la route ?

Lors d’une balade

Vous découvrez de nombreuses grenouilles en mauvais état ou mortes dans un plan d’eau ?

Juste à côté

Vous avez un conflit de voisinage à cause des grenouilles qui donnent de la voix dans votre mare ?

Les menaces & les enjeux :
on vous en dit plus !

Espèces d’amphibiens

Espèces
d’anoures

Espèces en danger

La France (Hexagone et Corse) compte 35 espèces d’amphibiens dont 25 espèces d’anoures (amphibiens dépourvus de queue) regroupant ce que nous appelons communément les “crapauds”, “grenouilles” et “rainettes”.

À ce jour et d’après la Liste rouge rédigée par la SHF et l’UICN, 3 anoures sont en danger critique (Pélobate brun, Grenouille des champs et Grenouille des Pyrénées), 3 espèces sont évaluées comme vulnérables (Sonneur à ventre jaune, Rainette ibérique et Pélobate cultripède) et 7 espèces sont quasi-menacées (Discoglosse corse, Crapaud vert, Rainette verte et 4 espèces du complexe des “Grenouilles vertes”). Les autres affichent des populations soit relativement stables, soit en régression.

Tous ces animaux ont pour point commun l’utilisation du milieu aquatique (pour la reproduction) et du milieu terrestre (alimentation, repos) pour réaliser leur cycle de vie, ce qui leur vaut leur nom d’amphibiens (« amphi » = double, « biens » = vie).

C’est notamment du fait de ce trait de vie que les amphibiens sont menacés, car leurs habitats de reproduction, les zones humides, font partie des milieux naturels les plus sensibles parmi nos écosystèmes. Par ailleurs, ils sont parfois amenés à parcourir un vaste territoire entre leur site de reproduction et leur site d’hivernation.

Les suivis des espèces au niveau national révèlent que les populations sont en déclin ou stables, aucune tendance à l'augmentation n’a été observée.

La liste des principales menaces
qui pèsent sur ces espèces :

Fragmentation des habitats (urbanisation, infrastructures de transport, trafic routier)

Assèchement des milieux humides (pompage des eaux, comblement des mares, canalisation des cours d’eau)

Pollution des cours d’eau (pesticides)

Empoissonnement des étangs (surprédation)

L’arrachage de haies ou le déboisement (sites d’hibernation)

Pêche pour l’alimentation

Introduction d’espèces exotiques comme l’Écrevisse de Louisiane, la Grenouille taureau, le Xénope lisse…

Changement climatique avec des sécheresses plus précoces et plus fréquentes…

Entre autres,
les amphibiens,
c’est tout ça

Tantôt proies, tantôt prédatrices, ces espèces occupent une place importante dans le fonctionnement de nos écosystèmes. En tant que prédatrices, elles participent par exemple activement à la régulation de certaines populations d’insectes comme les moustiques. Elles jouent donc un rôle primordial également pour l’Homme en atténuant la prolifération et la transmission de certains pathogènes. Il est certain que leur disparition aurait un impact significatif sur l’équilibre des écosystèmes et les activités humaines (auxiliaires des jardins, santé publique…). Leur préservation est donc un enjeu majeur.

Que dit la loi ?

L’arrêté du 8 janvier 2021 prévoit la protection de toutes les espèces d’amphibiens. Il est donc strictement interdit de les capturer, de les manipuler, de leur porter atteinte ou de les tuer. Ceci s’applique à la fois aux individus adultes, aux juvéniles et aux œufs. Il est également interdit de porter atteinte à leurs habitats.