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FAQ

Nous répondons à vos interrogations !
Vos questions fréquentes

Serpents

Tous les serpents sont protégés en France hexagonale et en Corse. Il est donc interdit de les tuer et de les attraper. Vous risqueriez de porter atteinte à l’animal, voire de vous faire mordre. Si vous pouvez ouvrir une porte de votre maison ou de votre garage afin que l’animal puisse sortir de lui-même, c’est parfait. Si ce n’est pas le cas, et que l’animal doit être manipulé pour sortir de chez vous, n’agissez pas seul(e) et contactez un médiateur de notre réseau ici

On vous explique tout dans cette vidéo : ici

Attention, tous les serpents, y compris les vipères, sont protégés par la loi. Il est donc strictement interdit de leur porter atteinte. Oubliez le coup de pelle ou les répulsifs, et réjouissez-vous : les serpents sont de très bons indicateurs. Si un serpent s’est installé dans votre jardin, c’est que ce dernier est accueillant pour la biodiversité. Gardez en tête que les serpents sont tout aussi importants que les autres animaux, ils jouent un rôle considérable dans le bon fonctionnement des écosystèmes et vous rendent service, en se nourrissant par exemple d’animaux pouvant causer des dommages (souris par exemple). Ceci étant dit, si pour une raison ou une autre, vous souhaitez que le serpent quitte votre jardin, n’agissez pas seul(e) et contactez un médiateur ici. Il saura vous accompagner pour trouver une solution.

À moins qu’il ne soit surpris ou qu’il se sente en danger, un serpent ne tentera jamais de vous attaquer ou d’attaquer votre animal de compagnie. Son premier réflexe est la fuite. Il n’est donc pas utile de vous inquiéter. Si le serpent que vous avez observé a élu domicile dans votre jardin, quelle chance, vous avez gagné un super auxiliaire ! Si vous souhaitez parfaire cette cohabitation, vous pouvez lui aménager des zones favorables : tas de branches, tas de pierres, haies… Et si vous avez (encore) besoin d’être rassuré(e), contactez un médiateur ici !

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Tous les serpents, et en particulier les vipères, ont mauvaise réputation, souvent par méconnaissance. Saviez-vous qu’on estime le nombre de mortalités dues à une morsure de vipère à seulement 1 mort tous les 5 à 10 ans en France héxagonale et Corse ? Bien sûr, une morsure de vipère peut être grave et n’est pas à prendre à la légère. Mais gardez toutefois en tête qu’une vipère cherchera toujours à fuir et non à vous attaquer. La production de venin est un processus très long et très coûteux en énergie pour elle. Son venin lui permet de se nourrir, elle ne l’utilisera à d’autres fins qu’en dernier recours, si elle se sent menacée. Le mieux à faire est de ne pas tenter de la manipuler. Si vous trouvez une vipère et que sa présence vous dérange, contactez un médiateur ici  !

Oui ! Depuis l’arrêté du 8 janvier 2021 relatif à la protection des amphibiens et des reptiles, toutes les espèces autochtones de serpents sont protégées par la loi, y compris les vipères ! Il est donc strictement interdit de leur porter atteinte quel que soit leur stade de développement (nids, œufs, juvéniles, adultes), de les perturber ou de dégrader leurs habitats. Il est également interdit de les capturer, de les détenir en captivité, de les transporter, de les mettre en vente ou de les utiliser de n’importe quelle manière que ce soit.

La première chose à faire est de garder son calme ! En paniquant, vous risquez d’accélérer la diffusion du venin dans votre organisme. Allongez-vous et contactez les secours. Attention, pour ne pas aggraver les lésions, ne sucez pas la morsure, ne l’incisez pas et ne posez pas de garrot ! Les Aspivenin ne sont d’aucune utilité, ne les utilisez pas. En attendant l’arrivée des secours, retirez vos bagues et bracelets, la morsure peut s’accompagner de gonflements. Restez calme, les secours arriveront rapidement !

Tortues

Non, surtout pas ! D’abord pour l’individu que vous vous apprêtez à relâcher : en fonction de l’espèce, rien ne garantit qu’il survivra aux conditions extérieures. C’est également une mauvaise idée pour les autres espèces. En effet, une nouvelle introduction dans le milieu naturel est rarement sans conséquences. Entre compétition, prédation ou transmission de pathogènes, les populations naturelles se retrouvent alors confrontées à des difficultés supplémentaires. Si vous détenez une Tortue d’Hermann et que vous pensez, en la relâchant, aider les populations naturelles, alors détrompez-vous, c’est une fausse bonne idée. En effet, un animal issu de captivité qui serait relâché risquerait de « polluer » génétiquement les populations naturelles, en raison d’éventuels croisements entre des animaux n’ayant pas le même patrimoine génétique. Les risques sanitaires ne doivent pas non plus être sous-estimés : les tortues élevées en captivité peuvent être porteuses saines de maladies qui pourraient avoir des effets néfastes sur les individus issus de populations naturelles. Les tortues nées en captivité doivent rester en captivité. Pour plus d’informations : http://www.tortue-hermann.eu/

Il n’existe en France (Hexagone et Corse) que trois espèces de tortues autochtones (hors tortues marines), deux tortues aquatiques (la Cistude d’Europe et l’Emyde lépreuse) et une tortue terrestre (la Tortue d’Hermann). Retrouvez ici des planches d’identification pour vous aider à les reconnaitre : [Lien vers la page « Tortues »]. Si vous observez une tortue différente dans votre jardin, votre étang ou lors d’une balade, il est fort à parier qu’il s’agit d’une tortue exotique. Vous pouvez signaler sa présence aux services de l’Office français de la biodiversité de votre département, ou à une association de protection de la nature proche de chez vous, elle s’occupera de faire remonter l’information aux bons services. Hormis ce signalement, ne tentez en aucun cas de d’attraper l’animal ou de la maintenir en captivité chez vous. Seuls certains agents sont formés à la gestion des espèces exotiques. Merci !

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Grenouilles et crapauds

Toutes les grenouilles et les crapauds sont protégés en France Hexagonale et en Corse. En d’autres termes, il est interdit de nuire à ces animaux, comme il est interdit de détruire leurs habitats. Le chant des grenouilles, au moment de la reproduction notamment, peut parfois être fortement audible. Mais rassurez-vous, cela n’est que passager ! Une fois la reproduction effectuée, les mâles ne chanteront plus et le calme sera de retour. La période de reproduction des amphibiens est magique à observer, n’hésitez pas à vous rapprocher doucement de la mare où les animaux se sont réunis, afin de les observer, de les écouter et de voir comment ils se comportent en milieu naturel. Les enfants adorent ce spectacle ! Si toutefois ces chants provoquent des nuisances engendrant des conflits avec votre voisinage, rapprochez-vous d’une association de protection de la nature pour vous accompagner.

Si vous souhaitez accueillir des amphibiens dans votre jardin, vous pouvez créer des refuges. Pour cela, rien de plus simple, il vous suffit de laisser des tas de pierres, de branches ou de planches. Les grenouilles, les crapauds, ou même les tritons et les salamandres les apprécient. À l’automne, laissez de bonnes couches de feuilles mortes, par exemple sous une haie. Et bien sûr, n’utilisez pas de pesticides ! Si vous souhaitez allez plus loin, et si vous en avez la possibilité, créez une mare. Une multitude de documents sont disponibles sur internet afin de savoir comment vous y prendre.

Au début de la période de reproduction, au printemps, ou lorsque les températures commencent à chuter, à l’automne, on assiste souvent à la migration des amphibiens qui cherchent à rejoindre leurs habitats de reproduction ou d’hivernage. Il n’est alors pas rare qu’ils subissent de plein fouet le trafic routier. Cette menace est bien réelle et peut engendrer la disparition de certaines populations si aucune action n’est mise en place. Toutefois, des solutions existent ! Des opérations de sauvetage, consistant à installer des barrières le long des routes afin de récupérer les individus et les aider à traverser, peuvent facilement être mises en place. Pour en savoir plus, visualisez cette vidéo de nos partenaires du Groupe Herpétologique de Rhône-Alpes : https://youtu.be/rEJphjkP_RA?si=PFptJM6xObewCWRQ

Si vous observez un tel phénomène, vous pouvez alerter une association de protection de la nature proche de chez vous ou vous rapprocher d’un médiateur ici qui pourra vous transmettre des contacts. Certaines communes ou collectivités sont aussi proactives, n’hésitez pas à solliciter votre mairie, elle pourra peut-être vous accompagner dans une démarche citoyenne.

Autres espèces

Savez-vous reconnaître les amphibiens et les reptiles ? Les amphibiens sont des vertébrés à la peau fine, parfois verruqueuse. Ils ont une double vie : en général principalement terrestres, ils ont besoin de l’eau pour se reproduire et pour le développement de leurs larves. Les amphibiens regroupent les anoures (grenouilles et crapauds) et les urodèles (tritons et salamandres).

Les reptiles rassemblent les serpents, les lézards et les tortues. Leur corps est recouvert d’écailles.

Consultez les pages « Serpents », « Tortues » et « Grenouilles » pour accéder aux galeries photos et aux planches d’identification qui vous aideront à vérifier que l’espèce que vous avez observée est bien un amphibien ou un reptile.

Vous rencontrez une difficulté avec un animal qui n’est pas un amphibien ou un reptile ? Vous pouvez tenter de contacter une association de protection de la nature généraliste proche de chez vous. Pour les problématiques relatives aux mammifères (dont les chauves-souris), vous pouvez vous rapprocher de la Société française pour l’étude et la protection des mammifères (SFEPM). Pour les oiseaux, tournez-vous vers la Ligue pour la protection des oiseaux. Pour les insectes (par exemple, frelons), l’Office pour les insectes et leur environnement pourra vous venir en aide.

Fonctionnement des SOS

L’intervention d’un médiateur, à distance ou sur place, est gratuite. Toutefois, ces opérations sont onéreuses à mettre en place et malheureusement, les associations qui les proposent sont très peu (ou pas du tout) financées pour cela. Aussi, nous vous encourageons vivement à soutenir les associations, en adhérant ou en faisant un don, si vous souhaitez que ce type de service puisse perdurer.

Les médiateurs sont des salariés ou des bénévoles de la SHF ou des structures partenaires de la SHF. Les médiateurs ou structures médiatrices qui figurent sur la carte de contact ici ont tous accepté la charte des médiateurs de la SHF dans le but de cadrer les interventions et veiller au bien-être animal.

Participer à la préservation des reptiles et des amphibiens

Protéger les reptiles et les amphibiens, c’est facile. Il suffit déjà de respecter la réglementation et toutes les recommandations que vous pouvez trouver sur ce site. Si vous voulez faire plus, vous pouvez adhérer ou faire un don à une association qui œuvre en faveur de ces espèces. Et bien sûr, n’hésitez pas à devenir un ambassadeur de ces animaux hélas mal connus et mal aimés, en sensibilisant vos proches, par exemple en faisant connaître ce site.

Tout à fait. Lorsque vous observez un amphibien ou un reptile, même exotique, que ce soit chez vous, le long d’un chemin, au bord d’une route, dans une mare, même un animal mort, vous pouvez renseigner votre observation en la saisissant sur la plateforme de sciences participatives undragon.org. Par ce biais, l’observation sera remontée à la SHF, et servira pour actualiser les cartes de répartition des espèces sur le territoire national. Mieux connaitre les amphibiens et les reptiles, c’est la garantie de mieux les protéger !

Les interventions des médiateurs ont un coût (ne serait-ce que celui de leur déplacement). Une des façons de soutenir le réseau est donc d’adhérer ou faire un don à une des associations membres du réseau. Mais vous pouvez aussi partager le lien de ce site à votre propre réseau, pour faire connaître ce SOS au plus grand nombre.

Vous avez des connaissances en herpétologie et vous souhaitez contribuer de manière concrète à la préservation des amphibiens et reptiles ? Devenez médiateur SOS ! Toute aide est la bienvenue. Contactez la SHF pour connaitre la marche à suivre : contact@lashf.org.